Ultra Street Fighter II : The Final Challengers, test du jeu sur Switch

Les temps passent et les classiques jeux découverts il y a plus de 20 ans restent au moins aussi incontournables qu’à leur sortie. C’est pourquoi il n’est pas surprenant d’avoir vu débarquer il y a quelques semaines Ultra Street Fighter II : The Final Challengers sur Switch, dont je vous parle aujourd’hui !

Insert coin…

Nombre de joueurs ont déjà fait plusieurs parties à jouer en appuyant sur tous les boutons pour essayer d’être le premier à mettre son adversaire K.O, car oui tout le monde a déjà entendu parler d’un Street Fighter ! Ryu, Ken, Chun-Li ou encore Blanka, tous ces noms vous sont forcément familier depuis la sortie de Street Fighter II sur Super Nintendo en 1992, que vous soyez un ancien joueur de jeux vidéo ou non.

Dans le cas contraire (dans ce cas, pour commencer merci de lire ce blog ! :)), une mini séance de rattrapage s’impose. Street Fighter ou parfois même juste “Street” pour les intimes, c’est pour beaucoup LA référence en termes de jeu de baston sur console depuis quelques longues années. Malgré un 5ème épisode critiqué par son côté en kit, le principe reste inchangé depuis la création de la série et bien qu’il ne soit pas vraiment utile de parler du jeu, voici le pitch : Après avoir choisi un perso, on fait le tour du monde pour aller battre tous les ennemis un par un jusqu’au dernier et le jeu est terminé.

Bien sûr, l’intérêt du solo est ultra limité (d’où l’ajout de quelques modes dont je parle plus bas), et l’intérêt principal réside dans le fait de “se taper” avec une vraie personne, afin de savoir qui est le plus fort. Ce remake arrive à procurer le fun et les sensations de l’époque, à une condition financière bien précise. Soit on investit dans une manette Pro Controller, histoire d’effectuer ses quarts et demi-cercles avec une croix, soit on n’est pas regardant sur la façon de jouer en bourrant sur les “pauvres” Joy-Con absolument pas faites pour ce jeu. Les puristes remarqueront vite que la déchoppe a fait son apparition, et c’est bien là le seul élément qui a été touché à un gameplay qu’on ne doit pas changer.

L’aspect rétro est aussi de la partie, et sans un travail aussi monstrueux qu’est celui de Wonder Boy: The Dragon’s Trap, on appréciera de jouer avec les graphismes et sons rétros de l’époque.

Here comes a new challenger

Deux nouveaux persos sont proposés dans cette version Ultra Street Fighter II : The Final Challengers, avec Evil Ryu et Violent Ken, mais à part d’un point de vue cosmétique, ça n’est pas vraiment nouveau. D’autant plus que si on veut jouer online, on a toujours la possibilité d’éditer les couleurs de son perso (cheveux, vêtements, couleur de peau), afin de se démarquer un peu lors des (nombreux) matchs Ryu vs Ken, Ken vs Ken ou encore Ryu vs Ryu.

Si on cherche de la vraie nouveauté, il faudra plutôt aller vers les 2 modes de jeux totalement inédits. Le mode “pas trop mal, mais en fait bof” dans lequel on joue à 2 contre 1 en coop locale afin de déglinguer plus vite son adversaire, mais qui se termine en à peine 3 pauvres combats : à peine lancé, aussitôt terminé ! L’autre mode est plutôt “ça a l’air nul, mais c’est encore pire que ça !” car grâce à un mode en vue subjective nommé La voie du Hadô, dans lequel on doit réaliser quelques-uns des célèbres coups, il suffit d’agiter comme un débile ses Joy-Con afin d’essayer de reproduire des combos, et c’est juste particulièrement nul…

Fort heureusement, l’essentiel du jeu Ultra Street Fighter II : The Final Challengers réside dans le 1V1 sur son canapé, à la plage ou dans un avion, mais aussi le mode online quand on n’a pas toujours un pote (de son niveau) sous la main, dans lequel on s’amusera à gravir les échelons.

Et donc ?

Au prix de base (autour de 30 euros), c’est sans doute trop cher pour un remake, surtout si on n’a pas de Pro Controller sur Switch, mais cela reste un plaisir de se mettre sur la tronche, avec un pote et même online. On aurait sans doute apprécié plus de contenu sur la partie online.

Note : 6,5/10 (test réalisé par JohnCouscous)