Test Horizon Forbidden West : une suite au doigt et Aloy !

Voici mon test de Horizon Forbidden West (intégralement joué sur PS5), garanti sans le moindre spoil, mais rempli du plaisir que j’ai pris à parcourir cet ouest prohibé !

À noter que l’ensemble des copies d’écrans que vous trouverez dans cet article ont été capturées durant mes différentes sessions de jeu.

Test Horizon Forbidden West, après 5 ans d’attente

Cinq années sont passées depuis la sortie du chef d’oeuvre qu’est Horizon Zero Dawn, et il était évident que j’allais me jeter sur ce Horizon Forbidden West dès sa sortie. Grâce à PlayStation France (que je remercie), j’ai pu tester et “terminer” ce jeu afin de vous proposer mon test au même moment que tous les autres sites, quelques jours avant sa sortie (le 18/02 officiellement). Pour commencer, cela me parait compliqué, et peut-être même dommage de jouer à Forbidden West sans jamais avoir goûté à Zero Dawn auparavant, mais si vous lisez ces lignes, c’est probablement parce que vous hésitez encore à vous procurer cette suite (mais… pourquoi ?). Pour expliquer brièvement, et à l’instar de son prédécesseur, il s’agit d’un TPS dans lequel vous incarnez Aloy, une chasseuse de machines dans un monde post-apo rempli de défis, dans une suite directe, où ce ne sont pas 5 ans mais “seulement” 6 mois qui sont passés depuis les événements de HZD.

Notre chère Aloy est toujours équipée d’un focus, sorte de machine discrète à coller entre œil et oreille, permettant de révéler des infos invisibles à l’œil nu pour en apprendre davantage sur l’univers qu’elle parcourt, et sur ce qu’il y avait avant son passage. D’ailleurs, pour m’immerger au maximum dans l’histoire, j’ai tout de suite eu envie de tout scanner, tout lire, tout (re)découvrir tellement ce monde est incroyablement dense. Je me rends, et bien qu’ayant passé bien plus de 50 heures sur cette licence (avant la découverte de ce nouveau titre) que je suis bien loin de maitriser cet univers. Ce dernier est particulièrement riche, et jouer au jeu ne suffit pas pour tout comprendre, d’ailleurs j’aimerais prolonger l’expérience en lisant des livres autour du monde d’Aloy. Là où je disais un peu plus tôt qu’il vaut mieux avoir joué au premier, j’ai constaté que des rappels historiques nous étaient parfois subtilement glissés dans les dialogues, du genre “tu te souviens quand il s’était passé ça ?”. Ce n’est finalement qu’une double interprétation, à mi-chemin entre “ceci est un rappel” pour les personnes qui y avaient joué ou “je t’explique brièvement comment on en est arrivé là” pour les autres.

Gentille à l’ouest, je te plumerai

On est donc parti pour aller explorer ce nouveau monde, et notamment en essayant de comprendre ce qu’est l’Ouest prohibé, euh… oui, le titre du jeu, en somme. Une fois n’est pas coutume, lors de notre exploration d’un monde ouvert qui semble relativement grand à la première consultation de la carte, je ne cache pas les frissons que j’ai pu avoir à chaque nouveau grand cou rencontré, puis piraté. Ces machines en forme de girafe avec une tête plate ne sont autres que de grandes antennes révélant un bon morceau de la carte une fois leur épreuve passée. Comme dans le premier Horizon, j’avais un bon sentiment de réussite à chaque fois que je résolvais l’énigme pour atteindre sa tête !

Ce que j’ai omis de rappeler en introduction de ce test, c’est que je ne suis clairement pas un grand fan des jeux en monde ouvert, j’ai toujours (mais vraiment…) du mal à rester concentré sur la trame principale. Je suis un peu comme cet enfant que vous déposeriez à l’entrée d’un magasin de bonbons, et à qui on dirait “il faut juste que tu ailles tout au bout du magasin pour qu’on t’explique quelque chose d’important”… mais bien sûr, chaque distributeur sur mon chemin aura une fâcheuse tendance à me pervertir de mon objectif initial. C’est bien évidemment ce qu’il s’est passé lors de mon test de Horizon Forbidden West, comme cela avait été le cas d’un certain Ghost of Tsushima, mais ce sont pour moi des univers qui sont dotés d’une véritable âme.

Un véritable safari

Lors de notre exploration à l’ouest, nous sommes rapidement équipés de nouveaux outils indispensables, tels que l’attracteur ou l’ailegide que je vous laisse découvrir dans le premier quart de votre aventure. De plus, j’ai trouvé les combats un peu plus tactiques, notamment avec une lance plus intéressante à utiliser au corps à corps, ou pour le dire moins poliment : on peut jouer un peu en “mode bourrin” ! Mais finalement, tout ça peut sembler un peu paradoxal, car j’ai trouvé qu’à cause de cette variété de façons d’attaquer, on se rend compte qu’on peut faire le jeu sans vraiment prêter attention à une partie des armes, équipements ou autres objets utiles. Certes, pour les faciliter il est important de jouer sur les points faibles des ennemis en privilégiant l’utilisation de certains éléments, mais j’ai tout de même eu le sentiment qu’on utilisait souvent les 3 ou 4 mêmes armes lors de ces affrontements, même dans une difficulté normale. Il en est de même pour les (très) complets arbres de compétences, il y en a certains que j’ai à peine regardé, car j’avais déjà pris mes repères d’une certaine façon, mais on peut dire que ça laisse du choix ! Bien qu’ayant joué au jeu à moitié en normal, l’autre moitié en facile, j’ai constaté qu’on était suffisamment guidé pour notre progression lors des rares phases d’exploration / puzzle, exemple : “Peut-être que je devrais utiliser ceci pour réussir cela !”. Une aide que j’ai trouvée discrète, mais utile.

Et si on s’attardait un peu plus sur le design du jeu désormais… et comme c’est beeeaaauuu ! Très sincèrement, j’ai pris un plaisir fou à me balader du début à la fin ! Les décors sont variés et vraiment tous magnifiques ! Bien qu’on puisse pirater des machines pour aller plus vite, je pense que j’ai passé 90% de mon aventure à pied, juste par pur plaisir. Bien sûr, comment ne pas aborder la beauté de (presque) tous les PNJ croisés dans notre aventure, ces villages, ces costumes… wahou, quel incroyable boulot ! J’ai vraiment eu l’impression de voyager avec les yeux, comme avec les oreilles. Vous reconnaitrez très facilement les mêmes ambiances sonores qu’auparavant, les musiques sont toujours prenantes, qu’elles soient douces dans vos balades ou rythmées dans vos affrontements. Finalement, il n’y a pas grand-chose qui m’a déçu dans ce voyage, hum… ok, à part peut-être un point dans les dialogues : la direction des yeux des persos. Ils sont timides ? Ils ont du mal à se regarder ? Haha, plus sérieusement, et même si ça ne le faisait pas systématiquement, certains mouvements de tête et de regard pour 2 personnes qui se regardent (normalement) face à face m’ont parfois, un peu troublé.

1 heure = 1% ?

J’ai réalisé l’ensemble de ma partie en version française, avec les sous-titres (je ne sais même plus pourquoi… mais j’ai pris l’habitude !), et malgré cette VF qui créait une désynchronisation labiale, je ne pouvais pas changer ces voix connues lors de la première aventure, mais finalement on s’y fait… entre les problèmes d’yeux et de bouche. Chose que je n’avais pas encore évoqué, mais quel plaisir de jouer sur PS5, où lorsqu’on se déplace entre deux feux de camp relativement éloignés, il ne faut pas plus de 3 ou 4 secondes de temps de chargement, et ça c’est toujours aussi cool ! J’ai terminé mon test d’Horizon Forbidden West sur la version 1.03, j’ai quand même rencontré quelques bugs étranges qui m’ont fait recharger ma sauvegarde (car une interaction ne se déclenchait pas), et j’ai parfois un étrange écran noir d’une demi-seconde tel en guide de transition quand j’enclenchais une mission. Je suppose fortement qu’un nouveau patch verra rapidement le jour pour corriger ce genre de soucis, pas totalement gênant (on est loooiiin d’un jeu qui nécessite un patch de 50go day one, rassurez-vous !)

D’ailleurs, comme un certain The Last of Us: Part II, il existe une flopée d’options d’accessibilité, permettant de faire cette aventure, votre aventure que vous aimiez les jeux un peu hardcore, ou que vous cherchiez simplement un voyage avec des combats tout en douceur. Je vous invite à consulter l’article officiel par ici, qui explique très bien toutes ces possibilités. Pour n’en citer qu’une des nombreuses options, j’ai, par exemple, réduit le temps qui défile lors de la roue de sélection des armes / munitions, ce qui a eu pour effet d’éviter de me mettre trop de pression pendant les combats, suffisamment intenses de toutes façons.

Au final, et c’est très étrange, car j’ai eu l’impression de survoler le jeu que j’ai terminé à 37,5% en 40 heures de jeu, mais j’ai surtout voulu faire l’histoire principale et le finir à temps pour rédiger cet article, mais je sais que j’ai laissé derrière moi un très gros contenu secondaire et intéressant, dont notamment quelques quêtes annexes que je vais tranquillement pouvoir réaliser maintenant que cette histoire est “terminée”. En ligne droite, j’imagine qu’il ne faut pas plus de 20 ou 25h, mais éviter le contenu alternatif serait pour moi une grosse erreur, tant la richesse de cet univers est grande !

Et donc ?

Sans totalement se renouveler par rapport au premier opus, Horizon Forbidden West s’impose comme une valeur sûre, un passage obligatoire sur votre PlayStation 5, d’autant plus si vous aviez aimé le premier opus de Guerrilla Games. De longues heures de plaisir garanti, dans la suite de cette histoire encore plus riche visuellement, et narrativement, et dans son contenu grâce à ses très nombreuses quêtes. À quand un (autre) DLC ?

On termine cet article par mes photos de vacances quelques copies d’écrans supplémentaires réalisées avec le très chouette mode photos (sur lequel j’ai bien dû passer 2 heures dessus au total), pour vous donner à votre tour, tout aussi envie de voyager dans Forbidden West !

Note : 9/10 (test réalisé par JohnCouscous)