La licence Dragon Ball est sûrement la plus connue des mangas et la réussite de son croisement avec les médias vidéo-ludiques a déjà été prouvée par le passé, par plus d’une cinquantaine de réalisations. Plusieurs générations ont été marquée par cet univers inventé par le grand Akira Toriyama.

C’est quoi cette queue ?

De très bons jeux ont vu le jour sur tous les supports possibles, et de moins bons aussi. En tout cas, le dernier jeu qui était jusqu’à présent Dragon Ball FighterZ, jeu de combat en 2D qui a très vite été orienté vers la compétition entre joueurs, a apporté un vrai vent de fraîcheur.

CyberConnect2 et Bandai se sont alliés pour apporter un jeu Action-RPG entièrement solo afin de redécouvrir ou de découvrir (pour ceux ayant commencé Dragon Ball par la saga Super) Dragon Ball Z. C’est donc un pari risqué de ne proposer aucun mode multijoueur pour viser l’aventure et l’exploration. Alors qu’en est-il et quel est mon ressenti de ce Dragon Ball Z Kakarot ?

De Freezer à bout

Sans surprise, le scénario du jeu était à prévoir, si vous avez vu la saga « Z » alors vous allez pouvoir la revivre pleinement. De l’arc Saiyan à l’arc Buu, tout est là pour nous faire revivre les meilleurs moments de l’animé. Je ne pense pas que ce soit nécessaire d’en faire un résumé plus long tellement elle est iconique. CyberConnect a très bien retranscrit les combats épiques, mais aussi des scènes plus humoristiques où les amateurs pourront se remémorer tous ses bons souvenirs. Cette retranscription est vraiment le point fort du titre je trouve, la mise en scène est fidèle jusqu’au plan de caméra.

Ils ont même voulu la renforcer dans les quêtes annexes avec les différents dialogues qui restent plus qu’anecdotiques, mais sont quand même les bienvenues. Mais on ne fait pas que revivre combats par combats, cinématiques par cinématiques, car on peut se balader dans l’univers à la recherche d’éléments cachés ou encore de quêtes secondaires. Ce mélange nous permet de replonger le temps d’une vingtaine d’heures dans des instants agréables que l’on a connus auparavant.

Bible Z

Pour moi le gros point fort du jeu, c’est cette véritable encyclopédie qui nous est directement accessible depuis le menu pause. J’ai passé beaucoup de temps à me perdre dans ce recueil à la recherche des anecdotes que je ne connaissais pas sur les différents personnages ou lieux. Pour débloquer ces anecdotes en tout genre, il faudra avancer dans l’histoire, faire des quêtes secondaires, trouver des objets, etc. Les développeurs nous poussent vraiment à l’exploration !

Malheureusement, un des loupés du jeu se situe au niveau des combats, on revient sur les mécaniques des Xenoverse. Sur notre chemin on va croiser des ennemis qui n’ont pas grand intérêt si ce n’est de nous ralentir puisqu’ils ne sont pas assez puissants, même si certains avec des auras rouges autour d’eux sont des ennemis plus forts qu’il vaudrait mieux éviter. Jusqu’au combat important où on va enchaîner coup physiques (pieds / poings), énergie et coup spéciaux (Kamehameha, Big bang attack et autres), c’est ici ou la répétition des coûts et le manque de stratégie (quand on a connu FighterZ) vont alors se faire ressentir.

Arbre Z

Heureusement par moments le jeu propose des combats différents, avec des patterns divers ou il faudra être plus prudent ou des attaques à plusieurs lors des affrontements. Il y a bien sûr comme dans chaque jeu, une courbe de progression afin de nous récompenser pour que l’on se sente plus fort à la fin d’un combat, et ce sont les badges qui vont permettre ça. Ces badges (qui sont expliqués assez maladroitement d’ailleurs), sont des éléments que l’on va récupérer dès lors que l’on va croiser un personnage pour la première fois. Ils sont positionnables sur des arbres de compétences permettant de bénéficier d’améliorations (attaque supérieure, coût en argent des objets réduits).

Il existe plusieurs arbres ou certains badges sont posables et d’autres non, et chaque arbre possède des améliorations différentes. On va pouvoir récupérer des orbes Z lors de notre exploration, des ingrédients qui permettront à Chichi de nous concocter des plats qui m’ont fait ouvrir mon frigo plusieurs fois lors de mon aventure tant ils donnaient faim ! Ces plats donnent des boosts temporaires à nos statistiques. Ce Dragon Ball Z Kakarot est joli respectant la direction artistique de l’œuvre originale et les musiques sont pour beaucoup celles présentes dans l’animé. Encore une chose qui va satisfaire les fans.

Et donc ?

Pour conclure, j’ai beaucoup échangé avec des fans (actuels ou anciens) de Dragon Ball et on ressent vraiment toute l’intention du jeu : ce jeu est véritablement voulu pour du fan-service. Si vous ne connaissez pas du tout, vous allez passer à côté de plein de clin d’œil et peut-être que les combats vous freineront un peu.

Cependant CyberConnect a réussi son pari, on n’est pas sur un jeu parfait mais ce Dragon Ball Z Kakarot reste une expérience agréable.

Note : 7/10 (test réalisé par Gwokale)

NB : A l’heure à laquelle ou j’écris ce test, un point noir subsiste : les temps de chargement sont trop longs. Rassurez-vous les développeurs travaillent actuellement sur une mise à jour pour résoudre ça.

[TEST] Dragon Ball Z Kakarot sur PS4
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