Et si vous vous retrouviez coincé dans une cabine, avec pour but d’en sortir en utilisant les objets autour de vous ? Ça vous rappelle quelque chose ? Pourtant, ça n’est pas forcément ce que vous croyez… A Fisherman’s Tale !

Les poupées russes

Jusqu’au week-end dernier, il y avait quelque chose d’étrange dans ma collection d’accessoires PlayStation. Je possède un PlayStation VR depuis le Black Friday 2017, et je n’avais jamais encore eu l’occasion de jouer (à la maison) à des jeux utilisant 2 PS Move. C’est là que j’ai envie de remercier mes amis qui ont eu la très bonne idée de m’offrir le 2ème PS Move qui m’a manqué pendant toutes ces années, sans lequel j’aurais sans doute mis plus de temps avant de me lancer dans A Fisherman’s Tale, l’expérience en réalité virtuelle que j’attendais le plus en ce début d’année 2019.

Développé par Vertigo Games et poussé par Arte, cette expérience m’a apporté quelque chose d’unique dans son genre, et c’est exactement comme ça que j’aime être surpris par la réalité virtuelle. Très vite après avoir enfilé le casque sur la tête et après avoir compris qu’on incarnait un pantin de bois, A Fisherman’s Tale présente son concept de mise en abyme dans lequel on apprendra à jouer avec soi-même, que ce soit une échelle au-dessus, tout comme une échelle au-dessus.

Pour vous expliquer le concept je vais me permettre un mini spoil du tout début de votre aventure, avec l’exemple d’une porte à votre taille qui est bloquée par une grande ancre, et nous pouvons retrouver cette même ancre dans une petite maquette de notre cabane, qui sera du coup plus facilement déplaçable. Une fois la petite ancre écartée de la maquette, la grande aura disparue et une nouvelle possibilité s’offre à nous étant donné qu’on aura converti cet imposant objet contraignant, en petit objet pratique.

Vous l’aurez donc également compris de par mon introduction, mais voyez là un concept d’escape game sans pression de temps, le tout bien ficelé par une petite narration intéressante dans votre progression, pour laquelle il faudra aller allumer un phare, le tout ponctué d’une pointe d’humour suffisante à rendre l’univers attachant.

Gogogadget au marin !

Le concept en quelques mots : on joue avec les 2 PS Move en guise de main, et pour éviter tout syndrome de gerboulade, on a totalement le droit de rester jouer assis, avec la possibilité de se déplacer en appuyant sur le bouton central de chaque Move, et en tournant avec les boutons situés en bas. On peut aussi agripper les objets à l’aide des gâchettes arrières, et la seule possibilité un peu différente de ce qu’on a connu revient dans le fait de pouvoir “envoyer” sa main droite un peu plus en profondeur dans l’écran afin d’aller chercher des objets un peu plus loin, à l’instar de l’Inspecteur Gadget.

Dans ce genre de situation et à force de jouer avec tout ce qui bouge, on est clairement jamais à l’abri de bugs graphiques et d’objets qui s’envolent dans le décor, mais si cela vous arrive… pas de panique ! En effet, un objet “perdu” (chose qui m’est arrivé à plusieurs reprises) se verra facilement revenir à son emplacement d’origine, pour ne pas que vous soyez condamnés à relancer la partie.

D’ailleurs, malgré des collisions parfois étranges (mais inévitables ?) avec le décor, l’univers graphique est cohérent, et les quelques animations entre les niveaux relient intelligemment les phases de gameplay. On pourrait presque regretter la courte durée de vie, mais l’expérience est suffisamment variée pour la rendre intéressante, grâce à ses différents puzzles. Comptez entre 2 et 3 heures (que j’ai passé le temps de deux petites soirées) pour faire le tour des 4 niveaux possédant des séquences plutôt différentes, selon votre habitude en termes de jeu d’énigmes, on est quand même très loin de la difficulté de l’excellent The Witness.

Trophées

J’ai réalisé mon premier run sans trop me prendre la tête avec la liste des trophées (oui bon, j’ai quand même jeté un œil dessus de temps en temps 😉), mais j’ai vu une rejouabilité avec la collecte de bulles à trouver un peu partout dans le décor, ou encore des actions spécifiques à réaliser.

Le seul qui me paraît un peu compliqué, c’est celui pour lequel il faut seulement prendre en main 150 objets au maximum durant l’intégralité de sa partie, chose que je vous déconseille absolument pour respecter votre première expérience !

Trophée Platine Trophées Or Trophées Argent Trophées Bronze Voir la liste des trophées pour A Fisherman’s Tale Trophées Bronze Trophées Argent Trophées Or Trophée Platine

Et donc ?

L’intelligence de certains mécanismes de A Fisherman’s Tale en fait une expérience toute particulière qui mérite qu’on s’y intéresse. C’est exactement pour ce genre de bonne surprise que je suis content d’avoir fait l’acquisition d’un PlayStation VR, et je ne peux que vous le recommander si vous possédez le casque de réalité virtuelle chez vous !

Note : 7/10 (test réalisé par JohnCouscous)

[TEST] A Fisherman’s Tale sur PS4
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