Sans avoir joué au premier du nom, j’ai quand même eu envie de me faire violence et d’affronter un peu mes peurs en jouant à The Evil Within 2, sorti il y a tout juste un mois. Et malgré quelques sessions stressantes, j’ai finalement bien accroché !

Stem by me
Le premier opus avait pourtant été testé par ici par l’ami Ciderman (qui n’avait d’ailleurs pas franchement apprécié), je n’ai pas voulu retenir son expérience et me suis lancé, non sans une certaine appréhension dans cette suite écrite par Shinji Mikami qui n’est autre que le papa de la saga Resident Evil. Pour rappel, j’avais reçu le Press Kit un peu mystérieux pour promouvoir la sortie du jeu de ce survival horror qui reprend des codes assez classiques de ce qu’on peut retrouver dans les autres titres du genre. Trois années se sont écoulées depuis la sortie du premier, et on retrouve à nouveau un certain Sebastian Castellanos, qui allait tomber dans l’alcoolisme avant d’apprendre que sa fille Lily était encore en vie. Bien sûr, il n’en faudra pas plus à notre héros pour se faire grandement amadouer à rejoindre à nouveau le Stem, afin d’essayer de la libérer de l’emprise de Mobius. Le Stem, c’est une sorte d’outil, dans lequel les consciences des protagonistes se mélangent, cette zone qui donnera naissance à moult hallucinations chez Sebastian, histoire de jouer au maximum avec ses sentiments.

J’y vais, mais j’ai peur !
N’étant pas ultra sensible aux jump scare, j’ai néanmoins tout de suite opté pour une difficulté minimale, accompagnée d’une visée automatique pour parcourir cette aventure de manière un poil moins crispé. L’autre élément qui m’a aidé dans cette quête, c’est la ville de Union qui s’avère être un hub dans une monde semi-ouvert, provoquant moins facilement une crise d’angoisse entre deux bâtiments, permettant (souvent) une plus grande liberté de mouvement au contraire du premier Evil Within. Cela ne m’a clairement pas empêché de (vraiment) bien stresser sur certains passages, et il m’est arrivé de demander à ma copine de rester à côté de moi pendant que je jouais, histoire de lui commenter un peu ma partie pour évacuer le stress accumulé dans les endroits les plus flippant (… pardon chérie !). Pour revenir à la ville de Union, on apprendra d’ailleurs à s’y déplacer avec un talkie-walkie high-tech, qui sert en fait à repérer d’anciennes discussions ayant déjà eu lieu sur les zones visitées, permettant d’en apprendre un peu plus sur cette affaire. Entre quelques montres bien violents et stressant, on sera parfois amené à rencontrer quelques copains humains, utiles à notre progression dans l’histoire, mais aussi nous laisser boire un café dans leur base pour regagner de la vie.

Jump around
Ce qui m’a particulièrement plu dans The Evil Within 2, c’est le scénario. L’auteur est complètement taré, et malgré le fait que je me faisais quand même un peu violence pour avancer dans l’histoire, je l’ai trouvé ultra prenante ! Pourtant, il existe un côté malsain dans certains passages, et il y en a un qui m’a particulièrement marqué : La scène dans le théâtre ! Elle est aussi poétique que flippante, aussi glauque que riche. Je vais évidemment éviter tout spoil mais je l’ai trouvé absolument bluffante, et c’est grâce à elle que je me suis dit que de ne pas terminer l’histoire serait offenser son auteur, car j’ai trouvé que le travail fait sur l’ambiance donnait quelque chose de très attirant et immersif. Les jumps scare ne sont pas juste là pour le quota, mais apportent une pression qui plonge encore plus dans la peau du personnage, jusqu’à lui pousser des hallucinations qu’on ne voyait pas venir.

Never forget
Même en facile, il m’est arrivé de parfois me retrouver à court de munitions, mais il suffit de bien faire le tour de la carte pour assez facilement remplir ses stocks, ou même d’en crafter selon les objets ramassés. En revanche, je n’imagine même pas ce que ça peut donner de jouer 1 ou 2 crans de difficulté au dessus… et je ne suis pas sûr d’avoir envie de découvrir ça, surtout quand je vois que j’ai galéré sur certains ennemis, qui manquent peut-être un peu de variété à mon goût. Côté gameplay, et malgré une caméra en TPS (contrairement au FPS d’un Resident Evil 7), j’ai quand même nécessité un petit temps d’adaptation en ce qui concerne le choix de caméra. De plus, les déplacements du personnage s’avèrent un peu rigides, voir lourds dans certains endroits, c’est en tout cas ce qu’on ressent dans les zones les moins bien éclairées et les plus renfermées ! Durant les 15 heures dont j’ai eu besoin pour terminer mon aventure, j’ai fait pas mal d’allers-retours dans la base, accessible après un passage dans un miroir cassé (qu’on retrouvait d’ailleurs dans le fameux Press Kit), afin d’aller améliorer à la fois mes armes, mais aussi les différentes compétences de mon personnage, que ce soit en terme de furtivité, mais aussi sur ses aptitudes au combat par exemple. D’ailleurs, bien que je pense avoir pris mon temps dans la découverte du monde de Sebatien Castellanos, j’ai loupé plein d’éléments à collecter, qui pourraient constituer une envie de New Game+, mais j’ai choppé suffisamment de frissons pour avoir envie d’y retourner. Le terminer une fois m’aura suffit, et le scénario mérite amplement d’être découvert une (seule ?) fois.

Trophées
Clairement, je n’ai pas vraiment cherché à faire les trophées sur le jeu, et même si je suis un peu dégoûté d’avoir loupé très peu d’objets, je resterai à 40% de taux de complétion. Je vous invite à découvrir le guide par ici si vous cherchez à obtenir le platine, en une petite quarantaine d’heures. Bonne séance de frissons à vous !

Trophée Platine Trophées Or Trophées Argent Trophées Bronze Voir la liste des trophées pour The Evil Within 2 Trophées Bronze Trophées Argent Trophées Or Trophée Platine

Et donc ?
Malgré un gameplay qui demande un petit temps d’adaptation, et quelques jumps scare bien placés, The Evil Within 2 a réussi à me convaincre grâce à une ambiance prenante et un scénario captivant. Âmes sensibles s’abstenir, pour les autres c’est du tout bon !

Note : 7,5/10 (test réalisé par JohnCouscous)

[TEST] The Evil Within 2 sur PS4
Étiqueté avec :                                

Laisser un commentaire