Si vous aviez une PlayStation première du nom il y a 20 ans, vous ne serez pas surpris de voir ce célèbre chien rappeur au bonnet orange. Encore un remastered me direz vous, mais est-ce que PaRappa The Rapper sur PS4 celui-ci vaut vraiment le coup ?

I gotta belive!
PaRappa The Rapper est un des premiers jeux rythmiques que j’ai connu, si ce n’est le premier. Et l’époque, ce jeu avait marqué la console avec son ton décalé et surtout pour sa pub “croix croix carré rond rond rond et triangle“, que je vous invite à (re)visionner par ici. Entre cutscenes expliquant la dure vie de lycéen de notre héros chien, où pour chaque situation il devra trouver la foi, vous devrez rencontrer des maîtres rappeurs qui sauront vous enseigner une sorte de rap, en répétant après eux des phrases de chanson (ou non), symbolisées par des touches qui défilent sur une ligne en haut de votre écran. Il faudra donc appuyer en rythme, avec un timing assez particulier à apprivoiser. Après avoir fait le rapide tuto dans les menus, on se familiarise un peu mieux pour choper le bon rythme d’appui des touches. Les perso sont rigolos, et les chansons tout autant et ça rappelle de bons souvenirs avec ce côté très old school, et même un peu trop…

C’est l’histoire d’un mec qui rentre dans un café… et plouf !
Passé la nostalgie, rappelons nous qu’il s’agit là d’un remastered, et il faut donc chercher du côté des nouveautés, ou du moins de la refonte graphique. Là où le Duck Tales sorti sur PS3 représente pour moi un remastered où on a pour son argent (ce qui devrait également être le cas da Crash Bandicoot N. Sane Trilogy), cette réédition de PaRappa m’a déçu. Tout d’abord à commencer par cette interface, sans doute viable en 1997, mais totalement dépassée aujourd’hui. Sérieux les mecs, juste un petit propre menu ça aurait été trop demandé ? À en juger par le “NY PARTIE”, on constate le manque d’effort fourni par l’équipe de NanaOn-Sha. Après avoir lancé le jeu, j’ai vu vite remarqué cette fenêtre avec les vidéos à peine lissée, lors de laquelle je crois même que ma PS4 a crié un petit “désolé…”, sans doute honteuse d’avoir laissé ça tourner. Alors peut-être que Didier était un peu pompét quand il a dit à la réunion de lancement : “Hey viens, on met un fond type Super Game Boy autour des cutscenes, et on les lisse légèrement comme si on avait mis un Expansion Pak de Nintendo 64 dans une PS1, t’sais pour bien faire retrogaming ?“, ce à quoi Roger a répondu “ah ouais et puis on écrit les sous titres en blanc sur ce fond jaune et rose, comme ça personne pourra lire ? LOL“. Sauf que c’est vraiment ce qui est parti en prod…

Drop the mic
Fort heureusement, le scandale a été évité grâce aux vraies phases de jeux qui elles ont entièrement retravaillées, et se paye le luxe d’être en plein écran, ce pourquoi on (re)paye un jeu, qui ne nécessitera clairement pas l’achat d’une PS4 Pro. Passé cette déception, j’ai commencé à sortir mon plus beau “peu-ra” pour évoluer dans l’école de la vie, et me rendre compte que ma courte carrière s’est arrêté au niveau 4, malgré ma grosse trentaine d’essai. Je suis peut-être tout simplement mauvais, mais il est impossible pour moi aujourd’hui de passer cette foutue recette de cuisine, orchestrée par une poule qui m’a trop souvent pondu à la tronche. Pourtant, après avoir ressayé 4 ou 5 fois chacun des autres stages, je n’ai que rarement échoué. Alors je me demande si je suis juste très nul sur un niveau, ou si c’est le jeu qui bugue un peu, et vu la qualité constatée sur ce Remastered depuis le début… Oui, j’ai un peu mal à mon skill, mais je n’y arrive tout simplement pas, snif !

Could you be loooved?
En tout cas, l’intrigue est bien rigolote et chaque personnage est assez charismatique, à en juger par exemple par l’esprit très décalée de cette grenouille dans un état second (coucou Bob Marley !), où ce conducteur d’auto-école qui se rend compte une fois en ville que sa porte est encore ouverte, haha ! Je suis finalement assez surpris de voir qu’il est classifié en PEGI 3 aujourd’hui, mais c’est un classement de l’époque, où celui récupéré de la version PSP sortie 10 ans plus tôt. Un total de 6 stages (seulement) s’ouvrent à vous, qui peuvent s’enchaîner en une bonne heure de jeu, avec la possibilité de les faire en deux modes de difficulté. Mais sachez que le mode normal est déjà suffisamment exigeant, et qu’un autre en impro/freestyle s’ouvrira à vous par la suite, histoire d’un peu mériter son trophée platine, et d’être COOL sur tous vos morceaux.

Trophées
Ce trophée platine justement, il est possible de le faire en 3 ou 4 heures si on est très bons, mais en ayant déjà joué plus que ça, je peux vous dire que je ne suis pas prêt de l’obtenir tout de suite. Bref, un jeu “old skill”, qui rebutera les casuals trophy hunters :p

Trophée Platine Trophées Or Trophées Argent Trophées Bronze Voir la liste des trophées pour PaRappa The Rapper Remastered Trophées Bronze Trophées Argent Trophées Or Trophée Platine

Et donc ?
PaRappa The Rapper est clairement un remastered de fan service, mais si vous n’aviez pas connu à l’époque, la simple découverte d’un let’s play vous suffira. En fait, rabattez vous plutôt sur des jeux rythmiques plus récents, et surtout mieux fait. À surveiller en promo, pour la culture éventuellement.

Note : 5/10 (test réalisé par JohnCouscous)

[TEST] PaRappa The Rapper Remastered sur PS4
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Un avis sur « [TEST] PaRappa The Rapper Remastered sur PS4 »

  • 25 avril 2018 à 3 h 32 min
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    Tu n’es pas nul, la synchro est pourrie.
    Sur PS1 j’y arrivais sans problème. Là j’ai eu le temps de m’en rendre compte sur les autres niveau, mais avec la poule c’est juste impossible. Et bien sûr aucune option pour accorder l’audio et la vidéo. Je regrette de l’avoir acheté du coup, même si à la base j’adore ce petit jeu.

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