Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir une PS4 à Noël, et la PS3 continue d’avoir de beaux jours devant elle. Avec un prix devenu hyper raisonnable (et quelques mois de retard dans ce test), il est désormais temps de vous donner mon avis sur Metro Last Light, titre phare de Koch Media de l’année 2013.

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Добро пожаловать в метро
Dans ce FPS faisant partie des plus attendus de l’année passée, Metro Last Light s’avère être une suite du jeu Metro 2033, lui même adapté du livre écrit par Dmitry Glukhovsky. Cet auteur russe, avait ensuite écrit Metro 2034, mais ce n’est pas ce livre (avec un autre héros dans un autre univers) qui a été adapté en jeu, c’est plutôt la suite du jeu directement.

3 ans après la sortie du premier opus (jamais sorti sur PS3) édité par le défunt THQ, c’est Koch Media qui a pris le relai que nous aiderons à nouveau Artyom, qui va retrouver les couloirs du métro en 2034 (non, rien à voir avec le livre ;)) en Russie, pour tenter de détruire un dernier “sombre”, ayant échappé à la destruction de son nid un an plus tôt. Le scenario s’avère un peu trop simpliste.

Dans les couloooiiirs !
Le point fort du jeu se trouve véritablement dans l’ambiance du titre. Ce que j’ai particulièrement apprécié, ce sont les différentes phases de parcours entre les différents camps. En effet, votre progression se fera uniquement dans les couloirs ou bouches de métro dans des sous-terrains russes où les vivres et munitions se feront rares, il faudra donc chercher au maximum à les économiser. À cause de ce côté survival horror, vous serez amenés à éviter le plus possible les affrontements, et c’est notamment grâce à cette pression constante de peur d’être découvert, que j’ai adoré l’immersion que peut procurer Metro Last Light. Cet aspect “anti-bourrin” apporte un plus dans une guerre de FPS où certains demandant sans doute trop bêtement de vider ses recharges de minutions.

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Turn your lights down low
Bien que testé sur PS3, le jeu est assez beau comparé à une version PC qui aura pu vous faire changer de carte graphique l’an dernier. Cela-dit, il faut dire que l’ambiance graphique du titre est volontairement (trop ?) sombre, à la fois pour représenter la réalité des éclairages que l’on peut trouver sous terre, mais aussi afin de créer cette angoisse et freiner notre progression.
Sachez qu’il est possible de jouer avec plusieurs langues pour les voix des divers personnages. Vous pouvez choisir entre une version française, anglaise … ou russe, tout en gardant des sous-titres français ! Evidemment, c’est grâce à l’aide de l’auteur Glukhovsky, ayant grandement participé à la rédaction des dialogues, que cet aspect supplémentaires sait provoquer une immersion d’autant plus réelle.

Durée de vie
Malgré toutes les qualités précédemment citées, on est bien triste de constater qu’il subsiste encore un défaut essentiel dans le titre. Quelle que soit la difficulté sélectionnée, et même si des différences peuvent être constatées, l’IA est un peu pourrie, étant par exemple quasi indétectable lorsque caché dans l’ombre, faussant un peu trop les séquences d’infiltration devenant moins intéressantes, car trop simple. C’est d’autant plus frustrant quand on sait (même si je l’ai découvert avec Last Light) que ce défaut était déjà présent dans Metro 2033. Il faut une petite dizaine d’heures pour le jeu mais les trophées vous obligeront à le faire au moins 2 fois, avec une bonne diversité des décors traversés, malgré ce qu’on pourrait en penser vu le contexte. Depuis la sortie, ce ne sont pas moins de 5 DLC qui ont vu le jour, ce qui est intéressant dans le cas où vous seriez restés sur votre faim, dont un premier et “triste” mode Ranger, uniquement réservé aux pré-commandes, ou acheteurs de l’édition limitée, encore trouvable en commerce aujourd’hui. À noter que le jeu est désormais accessible aussi bien sur PC (Windows ou Linux) que Mac, en plus des versions consoles.

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… et les trophées ? 🙂
J’ai trouvé un trophée particulièrement agréable, en plus d’avoir un côté plutôt pacifiste, pour lequel vous devrez terminer le jeu sans tuer la grande majorité de vos ennemis, mais surtout en les assomant. Quoi qu’il en soit, comptez une petite trentaine d’heures de jeu, avec au moins 2 parties (pour 2 fins possibles) avec un peu de collecte dans tout ça.

Guide des trophées pour Metro : Last Light

Trophée Platine Platine Trophée Platine
Trophée de platine : Obtenir tous les trophées.

Trophées Or Or Trophées Or
(secret) C’est la vie : Détruire D6.
(secret) Rédemption : Sauver D6.

Trophées Argent Argent Trophées Argent
Publié : Terminer les 43 pages du carnet caché d’Artyom.
Sauveur invisible : Terminer le niveau INSTALLATION sans tuer ni déclencher une alarme.
Soldat invisible : Terminer le niveau RÉVOLUTION sans tuer ni déclencher une alarme.
(secret) Big Mamma : Tuer le rhino.
(secret) Sauveur : Retirer votre masque quand Lesnitsky le demande.
(secret) Vengeance : Tuer Pavel.
(secret) Garde-forestier : Protéger l’ours contre les hurleurs après le combat.
(secret) Révélation : Faire avouer la vérité à Moskvin avec l’aide du Sombre.
Spartiate : Défendre le quai sans mourir.
Ranger de l’ombre : Terminer le jeu sans tuer aucun humain à moins d’y être forcé.

Trophées Bronze Bronze Trophées Bronze
Soldat : Tuer 100 ennemis humains.
Antibiotique : Tuer 100 mutants.
Ombre : Tuer furtivement 15 ennemis.
Brasier : Mettre le feu à 2 ennemis en même temps.
Tesla : Casser 50 lumières.
Edison : Éteindre 40 lumières sans les casser.
Vigilance extrême : Désamorcer 10 pièges.
Homme d’affaires : Effectuer 100 achats.
Banque ambulante : Récupérer 1000 munitions de grade militaire.
Musicien : Utiliser tous les instruments de musique du jeu.
Première version : Écrire 10 pages du carnet caché d’Artyom.
Lapin : Terminer la séquence d’entraînement.
Pas un lapin : Terminer le niveau CENDRES sans être blessé.
(secret) Liberté ! : Libérer les prisonniers.
Évasion parfaite : Échapper aux Fachos dans le niveau LE REICH sans se faire prendre une seule fois.
Intrus invisible : Terminer le niveau SÉPARATION sans tuer ni déclencher une alarme.
Un cadeau : Prendre le pistolet spécial dans la boîte fermée.
Tortue : Mettre 10 araignées sur le dos.
Souris : Terminer le niveau ÉCHOS sans être repéré par les hurleurs.
Mécène : Regarder le spectacle du Théâtre en entier.
(secret) À un cheveu près : S’échapper de la Ligne Rouge.
Déraillé : Tuer tous les ennemis armés dans le niveau RÉVOLUTION, y compris les renforts.
Dégagez ! : Tuer tous les hurleurs avant qu’ils n’atteignent la draisine.
Commando : Sauver les femmes et les enfants du niveau BANDITS sans déclencher l’alarme.
Soupe : Tuer 5 crevettes avec des grenades.
Réunion : Trouver la peluche de l’enfant et la lui rendre.
Plongeur : Tomber 10 fois dans le marais.
Équipé : Trouver toutes les cachettes d’équipements dans les marais.
Oublié : Trouver les munitions cachées dans la partie abandonnée de la station du niveau QUARANTAINE.
(secret) Abonné absent : Ignorer l’appel téléphonique dans l’anomalie.
Soif de sang : Tuer tous les Rouges du niveau POURSUITE.
Van Helsing : Tuer un démon avec le Helsing.
Self-control sous la pluie : Terminer le niveau PONT sans tuer.
(secret) Secret : Découvrir les plans des Rouges.
Retour vers le passé : Voir toutes les visions dans la Ville morte.
Armes à feu interdites : Tuer 10 ennemis d’affilée avec des couteaux de lancer.
Bandit armé : Tuer au moins un ennemi avec chaque arme disponible dans le jeu.
Armurier : Installer toutes les personnalisations possibles d’une arme.

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Et donc ?
Depuis sa sortie en Mai dernier, le prix du moment (environ 20 euros) ne peut que vous pousser à l’essayer. Avec son ambiance hyper prenante et des dialogues activables en russe, ce Metro : Last Light aurait pu être le FPS de l’année 2013, si son IA n’avait pas été aussi limitée, alors que ce défaut avait déjà été relevé chez son prédécesseur. Un Metro 2035 pourrait-t-il parfaire la série ?…

Note : 7/10 (test réalisé par JohnCouscous)

[TEST] Metro : Last Light sur PS3
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