Profitant d’un calendrier un peu plus calme pendant l’été, j’ai découvert par hasard un titre qui m’a enchanté et dont je vais vous parler aujourd’hui : Song of the Deep.

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Un matin de juillet, je regardais mes emails du jour, comme très souvent le matin, et c’est alors que je découvris une newsletter de chez Micromania. Cette dernière parlait d’un metroidvania du doux nom de Song of the Deep, et voyant que cela avait été développé par Insomniac Games, notamment auteurs de Ratchet & Clank, il ne m’a fallu que quelques heures pour aller m’acheter le version boîte disponible en magasin pour 15 euros, en exclusivité chez Micromania. Si le style de jeu ne vous parle pas, voyez ça comme un jeu de “plateformes” dans lequel vous commencerez par souvent rencontrer des accès infranchissables qui ne le seront plus après avoir trouvé, ou amélioré un pouvoir plus loin dans la partie, vous imposant fréquemment des retours en arrière, souvent dans un univers assez grand, toujours visible sur une carte heureusement. Selon moi, c’est un habile mélange entre exploration, action, et réflexion.

Papaoutai
Ici, le personnage que vous incarnez n’est autre que Merryn, une petite fille à la recherche de son père disparu, qui aura la particularité de totalement évoluer dans un univers aquatique. Pour le retrouver, elle profitera de ses connaissances afin de construire un sous-marin monoplace qu’elle utilisera une très grande partie de son aventure, afin de se déplacer dans les eaux le plus profondes que vous découvrirez avec elle. Certes la gestion de ces déplacements dans l’eau se veut réaliste, mais on ressent assez rapidement une sorte d’étouffement, et on passe son temps sur l’accélérateur qu’on fera évoluer aussi rapidement que possible, malheureusement trop souvent en surcharge. Certes il s’agit peut-être là d’un souci personnel, mais rares sont les jeux où on évolue intégralement sous l’eau, et il m’est arrivé d’en avoir un peu marre. En tout cas, je n’ai par exemple pas réussi à terminer le jeu d’une traite, il a fallu que je le fasse en 3 ou 4 sessions, malgré sa durée du vie pas si longue que ça (l’info se trouve plus bas, il faut donc continuer à lire… ;))

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Qui qui qui sont les Snorky ?
Mais heureusement, cette pression se voit rapidement apaisée par de jolies planches graphiques, une douce narration, et surtout de très belles mélodies qui nous accompagnent durant une bonne partie de notre voyage. Exception faite pour les phases de boss, où une pression resurgit de nouveau (qui paraît à ce moment bien plus justifié), le voyage de Merryn est une douce poésie. En dehors de cette inertie liée au liquide représentant 71% de notre planète bleue, l’apprentissage de vos compétences se fait naturellement, avec une progression plutôt logique, même il est à mon sens difficile de se concentrer sur la narration dans les moments où elle intervient en même temps qu’une scène qui vous empêche de vous poser quelques instants. Et malheureusement les sous-titres sont beaucoup trop petits à l’écran pour les anglophobes, ce qui fait que la recherche d’amélioration de son engin prend le dessus, et on devient vite plus enjoué à l’idée de tirer des missiles plus puissants, par rapport à l’idée de retrouver son père.

Mais l’eau dit…
C’est vrai que j’insiste un peu trop sur les éléments qui m’ont quelque peu gêné lors de ma progression, mais ça n’est pas pour ça que je n’ai pas voulu le terminer. Graphiquement, il est très agréable à jouer, l’univers est bien cohérent et mélodieux comme je vous le disais un peu plus haut. On a envie d’aller au bout de l’intrigue, même si cette dernière est (ou devient) anecdotique, et on est surtout à la recherche de toutes les évolutions possibles de son sous-marin. Malgré quelques phases de réflexion, dont une où j’ai passé du temps à résoudre l’énigme des faisceaux lumineux, il ne m’a fallu que 6 heures et 30 minutes pour arriver au bout, avec la déception de ne pas avoir tout trouvé avant de le terminer, et c’est pourquoi j’ai vite relancé la partie pour remédier à ça. En tout cas, je n’ai pas ressenti de lassitude dans la progression, notamment grâce à une bonne variété dans les (rares) énigmes. Un bon metroidvania doit se terminer à 100%, même si… ça n’a pas été mon cas !

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Trophées
Pourquoi ? Tout simplement parce que ma plus grosse déception aura été l’absence de trophée platine sur le titre, qui n’est autre qu’un 100%, et vu qu’il ne faut pas tout collecter pour avoir l’ensemble des trophées, j’ai boudé ce 100% in game, pour juste faire les trophées, mais je vous en reparle plus tard. Sachez juste qu’il m’a fallu 1h30 de plus pour tout collecter.

Trophée Platine Trophées Or Trophées Argent Trophées Bronze Voir la liste des trophées pour Song of the Deep Trophées Bronze Trophées Argent Trophées Or Trophée Platine

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Et donc ?
Sans grosse prise de risque, Song of the Deep n’en est pas moins un metroidvania plus que correct. Si vous n’êtes pas alergique à l’eau, plongez vers ce doux et mélodieux roman à la recherche de votre papa, qui vous procurera quelques bonnes heures de plaisir, qui change des habituelles grosses productions.

Note : 7/10 (test réalisé par JohnCouscous)

[TEST] Song of the Deep sur PS4
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