J’attendais Splasher depuis le premier instant où j’avais mis la main dessus lors de la GamesCom, et je peux déjà vous dire qu’il sera dans mon top 10 de l’année 2017 !

Super Pixel Ray Splatoon Junk Meat Man Boy Legends Shooter
Après en avoir parlé avec amour lors du dernier épisode de Akoitujou, j’avais envie de retranscrire par écrire pour l’intérêt que j’ai envers ce génial jeu de plateforme qu’est Splasher. Il s’agit d’un jeu de plateformes à mi chemin entre un Rayman Legends (ou Origins) et un Super Meat Boy, avec un soupçon de PixelJunk Shooter et un personnage qui pourrait jouer dans Splatoon. Il ne s’agit évidemment que de très bonnes références, et Splasher en est clairement à la hauteur ! Si on reconnait tant la patte Rayman, c’est notamment grâce au talent de Romain Claude, ex Game Designer et Level Designer chez Ubisoft devenu membre de la Splashteam, à l’origine de cette perle dont je vous parle aujourd’hui.

Perfect timing
Il n’est, à mon sens, pas utile de parler du pitch du jeu, si ce n’est qu’on contrôle un petit personnage aux cheveux violets et au hoodie orange, équipé d’une sorte de nettoyeur et bossant en tant qu’employé dans une usine de peinture. Au fil de votre progression, intelligente et vraiment bien pensée, vous débloquer les 3 types d'”encres” disponibles : bleu pour l’eau pour nettoyer, rouge pour vous faire ternir sur un mur / plafond ou bloquer des ennemis, et jaune pour rebondir et dégager certains ennemis. Ce qui va très vite pour plaire dans le gameplay de Splasher, c’est la précision avec laquelle on contrôle le personnage, et l’exactitude de ses mouvements, tout en étant un peu plus permissif que Super Meat Boy. À aucun moment dans mes nombreuses morts j’en ai voulu au jeu, mais je me suis toujours dit “mince, c’est de ma faute…” et c’est EXACTEMENT ce que je cherche dans un jeu de plateformes ! La difficulté est progressive, et les niveaux difficiles d’hier deviendront (quasiment) des amusements du lendemain. Chaque mort nous permet d’apprendre le niveau et savoir ce qu’il faut faire, et ne pas faire dans les passages les plus ardus.

Gouttes dorrrées
Pour prouver l’intelligence du jeu, on apprendra à découvrir progressivement les mécaniques, telles que l’utilisation des lasers, le vent, etc. et chacune est justement introduite afin de donner une belle progression au jeu. Ajoutés à ça, on apprendra les 3 différents “pouvoirs” pouvant être lancés par notre petit héros, pour arriver dans un dernier quart du jeu où on est sensés tout maîtriser. J’ai finalement passé autour de 7 à 8h pour terminer mon premier run, en prenant le soin d’atteindre à chaque fois les 700 gouttes dorées, utiles pour débloquer le splasher doré à sauver en fin de niveau. Même si je ne suis pas resté sur ma faim car je sais que je peux prolonger l’expérience avec du speedrun, mais j’ai finalement rapidement savouré les 22 niveaux qui composent le jeu, même si j’aurais sans doute aimé un peu plus de variété dans les niveaux, car les univers sont un peu trop proches. Cela dit, l’univers graphique fait quand même bien le boulot avec ses jolies couleurs, sublimées par une bande son entraînante et mettant dans l’ambiance pour réussir des niveaux parfaits.

Même joueur, joue encore !
T’as terminé le jeu et t’as sauvé tous tes copains ? S’ouvre alors à toi le monde du speedrun, avec 3 modes possibles :
– Speedrun égoïste, dans lequel il faut terminer le jeu sans sauver personne.
– Speedrun classique, où il faudrait juste rusher le jeu le plus vite possible.
– Speedrun attrapez-les tous, où vous serez obligé de sauver tous vos compagnons.
J’ai juste envie de dire bravo en avance aux personnes qui arrivent à faire le 3ème sans mourir, car je n’aurais pas la patience de le faire, mais je vous invite déjà à regarder la course d’une personne arrivant à terminer le jeu en moins de 40 minutes, c’est beau à voir !

Trophées
Sans vérifier ce qu’il a été fait côté PC, je doute fortement que les joueurs chercheront à obtenir ce platine, tout simplement parce qu’il faut savoir jouer comme un dieu sur les 3 types de speedruns, en plus de maîtriser de manière individuelle chacun des niveaux. Je pense que je referai “juste” un dernier tour pour finir le jeu au moins une fois en speedrun, mais ensuite j’arrêterai sans doute d’y jouer. En tout cas, je vous laisse découvrir les chouettes références cachées dans les noms des trophées, car les mecs se sont bien lâchés !

Trophée Platine Trophées Or Trophées Argent Trophées Bronze Voir la liste des trophées pour Splasher Trophées Bronze Trophées Argent Trophées Or Trophée Platine

Et donc ?
Splasher est un bel hommage aux jeux de plateformes, en proposant une expérience de qualité grâce à son excellent gameplay. Si vous aimez le genre, je n’ai qu’un seul conseil à vous donner pour vous résumer mon sentiment : achetez-le !

Note : 8/10 (test réalisé par JohnCouscous)

[TEST] Splasher sur PS4
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Un avis sur « [TEST] Splasher sur PS4 »

  • 12 octobre 2017 à 16 h 44 min
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    Salut ! J’ai testé splasher sur ps4 aussi mais je suis un peu déçu ! Je m’attendais à plus d’options sur le personnage !

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