Au menu de cette quarante-troisième édition des P’tits Couscous, je vous propose 3 jeux complètement différents. On commencera par un long voyage, en passant par un combat de robots mécaniques, pour ensuite terminer par une douce promenade

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No Man’s Sky sur PS4
Commençons par LE gros titre sorti sur PS4 le mois dernier, avec No Man’s Sky qui a pas mal fait parler de lui. Il a été développé par HelloGames, la même team auteur de l’excellent Joe Danger, qui n’a juste rien à voir avec ce que je vous présente aujourd’hui. Comme beaucoup de joueurs, j’ai rapidement été intrigué par ce phénomène que promettait No Man’s Sky, et j’ai voulu me faire mon propre avis sur le jeu. Mais après 2 heures passées sur la première planète à tenter de réparer mon vaisseau en récupérant toutes les ressources trouvées par hasard entre les petits animaux “originaux” qui peuplaient la planète, j’ai rapidement blindé mon “sac” et me rendait compte qu’il fallait commencer par se concentrer d’abord par les matériaux seulement utiles, problème qui va finalement rapidement devenir ennuyeux. Au départ, votre capacité de stockage s’avère très limitée (et même agrandi par la suite, cela reste un souci), et il ne faut pas faire tout et n’importe quoi, mais finalement j’ai eu ce mauvais sentiment de ne jamais trop savoir où chercher, comme si mes parents m’avaient abandonné à l’école sans même m’avoir appris à parler ou à marcher. Le sentiment de frustration était déjà trop important. Pourtant, la belle promesse faite par No Man’s Sky vient de son univers, grâce à ses milliards de planètes potentiellement exploitables, générées de manière procédurale que ce soit en terme de relief mais aussi d’animaux et même de ressources à collecter, où ces dernières seront utile notamment pour l’amélioration de votre arme ou de votre vaisseau. Il sera aussi possible d’apprendre de nouveaux mots via des sortes de reliques, qui vont permettront notamment d’engager (et surtout de comprendre) vos futures discussions avec les autochtones croisés. Craft, commerce, ou encore combat seront les actions que vous aurez à réaliser en composant vous même votre histoire qu’aucun autre joueur n’aura en commun avec vous. Malgré le côté infini, il existe un but final où il faudra atteindre le centre de la galaxie en ne faisant “que” des checks points sur les planètes croisées sur votre chemin, on pourra regretter assez vite des similitudes entre les zones visitées, où chaque planète apportera un peu moins d’effet de surprise que la précédentes. Côté PS4 (et contrairement à la version PC) on subit quelques limites techniques (30 FPS, quelques ralentissements), mais c’est surtout les apparitions surprises d’éléments du décors au loin qui gâchent un peu l’expérience. Malheureusement, et malgré les qualités qu’il faut reconnaître au titre, j’ai eu du mal à vouloir me plonger assez longtemps dans ce jeu “sans fin” lancé juste avant de partir pour la GamesCom, et depuis, je suis déjà passé à autre chose. Peut-être qu’avec les futures mises à jour gratuites à venir, je reverrai mon jugement, en tout cas j’espère !

P’tite note : 3/5 (p’tit test réalisé par JohnCouscous)

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Metroid Prime: Federation Force sur 3DS
Je suis un grand fan des Metroidvania (exemple avec Song of the Deep testé ici, ou prochainement Hue que je commence à découvrir) inventé grâce à Metroid (sans blague !?…) mais il en est tout autre pour les Metro Prime, surtout pour cette version 3DS. En effet, lors de l’annonce de Metroid Prime: Federation Force lors d’un Nintendo Direct, j’ai clairement haussé les sourcils en voyant ce spin-off plutôt éloigné de ce qu’on avait découvert avec la version 3D de notre chère Samus Aran. D’ailleurs, sachez que ça n’est pas la protagoniste principal de Federation Force, même si on reste dans l’univers de Prime sur plusieurs points, à savoir un FPS avec certaines missions à réaliser. Malgré un déplacement plutôt lent de notre perso, ces dernières sont plutôt variées. Entre infiltration, escorte ou encore attaque surprise, tout ça s’enchaîne finalement plutôt bien, et évite le las d’une action qui aurait pu être plus bourrine que ça. D’ailleurs, avant de partir en mission, vous aurez plutôt intérêt à bien vous équiper en personnalisant votre méca, tout en faisant attention à votre limite de poids (sinon ça serait trop facile, pardi !). Par contre, je trouve ça assez creux et moche, surtout en ce qui concerne les décors, même pour une 3DS dont on peut attendre un peu mieux. Côté mode de jeu, essayez le Blast Ball, sorte de Rocket League (du pauvre) où il faudra essayer de marquer plus de vos ennemis, en envisageant aussi de les détruire pour gagner plus facilement. Au final, c’est moins “pourri” que ce que j’imaginais, mais c’est tout de même loin d’être transcendant. Bien qu’ayant essayé seul, le fun est logiquement accentué lors de parties jusqu’à 4 joueurs, en local ou en WiFi.

P’tite note : 2,5/5 (p’tit test réalisé par JohnCouscous)

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Journey sur PS4
Et on termine par un jeu qui n’est pas tout récent, mais qui est offert en septembre pour les membres PS+, à savoir Journey. Si comme moi, vous l’aviez raté à sa sortie sur PS3 puis éventuellement fait l’impasse lors de son portage sur PS4, vous n’avez aujourd’hui plus vraiment d’excuse pour rattraper votre retard, en tout cas c’est ce que j’ai fait. Journey est le genre de jeu difficile à définir, car il s’agit là d’une véritable poésie dans laquelle on aime se promener. Dans ce titre développé par Thatgamecompany (notamment auteur de Flower), vous incarnez un personnage vêtu d’une longue tunique couleur rouge / argile avec son écharpe, dont vous aurez compris au bout de quelques instants de jeu que son but est de progresser dans cet amas de sable, ou plutôt de parcourir une agréable balade dont l’issue est totalement inconnue. D’ailleurs, si ce genre de titre arrive à toucher le joueur (en tout cas, ça a clairement de l’effet sur moi), c’est parce qu’il arrive à nous transporter, sans rien nous expliquer ni jamais nous stresser. On avance, sans trop savoir où aller, en se trompant rarement, et sans la frustration de l’échec. Certes le rythme est un poil mou, et manque d’action (en proposant plutôt quelques légères interactions), mais il est difficile de ne pas l’apprécier. Finalement le mieux est de se plonger dedans sans vraiment savoir à quoi s’attendre, il est rare d’être déçu. Lors de votre périple, il sera possible de croiser d’autres joueurs, sans pouvoir communiquer directement avec eux, mais ça reste (heureusement) parfaitement optionnel, mais c’est rigolo d’interagir avec eux en s’entraidant. Deux points faibles à mon sens : certains trophées trop hasardeux à faire (je vous en reparlerai plus tard) et une durée bien courte, car il ne m’a fallu qu’une heure et trente minutes pour aller au bout de cette histoire. La bonne nouvelle si vous l’aviez acheté sur PS3, c’est qu’il vous sera possible de télécharger gratuitement la version PS4, grâce au cross buy (et l’inverse est également valable).

P’tite note : 4/5 (p’tit test réalisé par JohnCouscous)

À très vite pour de prochains nouveaux P’tits Couscous.

[LPC] #43 : No Man’s Sky / Metroid Prime: Federation Force / Journey
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