Découvert grâce au PS+ car offert en ce mois de juillet 2016, Furi est vraiment très intéressant à jouer. Si vous aimez le défi, il risque de vous plaire !

FuriPS4-0Comment tuer son boss
Furi est le dernier jeu de The Game Bakers (un studio français, yeah !), dont le character design a été réalisé par Takashi Okazaki (qui a notamment bossé sur Afro Samourai), et se veut être un boss rush, c’est à dire que l’histoire n’est qu’un prétexte pour vous faire enchaîner les boss entre quelques anecdotiques séquences de déplacement de votre personnage. Vous serez guidé par un étrange personnage mi-homme, mi-lapin qui vous expliquera que vous êtes un prisonnier dans un futur, où chaque gardien représente un boss que vous devrez affronter… voilà ! On commencer par un petit conseil pour ces phases de déplacement, pensez à vite appuyez sur le bouton X pour laisser votre héros avancer tout seul, plutôt qu’essayer de chercher quoi que ce soit, dans un chemin servant juste de transition.

2 guys, 1 life
Pour expliquer du jeu à proprement parler, il s’agit donc d’un boss rush où il vous suffira “juste” d’enchaîner et de tuer la dizaine de boss proposés. Plus qu’un simple combat contre des méchants, il faut y voir une sorte de mix entre jeu d’arcade et un shoot’em up. Facile ? Vous aurez vite compris que non, car il faudra avant tout comprendre les pattern des boss, repérer leurs points faibles et savoir attaquer au bon moment. Chaque boss possède plusieurs barres de vie, cachées sous un bouclier qu’il faudra vous occuper de détruire à distance (le plus souvent) grâce à votre pistolet, puis aller détruire au corps à corps avec votre sabre une fois le bouclier rompu. Si vous arrivez à vider sa barre de vie, vous regagnerez la votre, mais l’inverse est également vrai. En effet, si vous perdez la votre, c’est lui qui regagnera entièrement la barre de vie de sa phase de combat, sachant que chaque phase détient son propre pattern, et si vous perdez toutes vos vies, c’est l’échec et il faudra recommencer le boss à zéro. C’est relativement complexe à décrire comme ça, mais au final simple à prendre en main. Ce à quoi s’ajoute ensuite la possibilité de maîtriser l’esquive (ou le dash) qu’il est possible de charger, et surtout le blocage des attaques ennemies, qui bien placé pourra vous rendre un peu de votre vie.

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Patience, petit scarabée
Dans tous les cas, je vous conseille de bien suivre à la lettre les conseils du premier combat, qui s’avère être un tutorial déguisé, vous enseignant tous les principes du jeu, que vous apprendrez à utiliser, et surtout maîtriser contre les boss suivants. On a le choix d’essayer de rusher en mode bourrin, mais le jeu devient rapidement punitif si on ne maîtrise pas la parade, car cette dernière est essentielle même si très difficile à maîtriser. En cas d’échecs trop répétés, on vous proposera de descendre d’un cran de niveau de difficulté, de rétrograder de “Furi” à “Promenade”, ce que j’ai fait et ce qui m’a permis de rapidement terminer le jeu, en 1h30 environ, mais je ne vous conseille pas forcément de le faire. Deux options s’offrent à vous : Soit vous avez juste envie de découvrir le titre qui mérite vraiment le détour, et vous avez le droit de le survoler en mode Promenade, soit vous êtes un gamer et vous aimez le défi, et vous savez qu’on a que ce qu’on mérite, auquel cas il faudra s’acharner sur le mode Furi. Mais ça vaut le coup, de s’acharner dessus, et ça promet une dizaine d’heures de jeu, évidemment variable en fonction de votre skill.

Je fais péter le mur du son !
Pour (enfin !) évoquer la partie visuelle et sonore de Furi, c’est du bonheur à l’état pur. Même si le héros possède un style trop simple pour devenir une icône, la variété des boss est un réel plaisir à découvrir, grâce à chacune de leurs phases d’attaque. Ils ont un vrai style particulier, et méritent le statut de boss, que je préfère vous laisser découvrir par vous-même (mention spéciale au 3ème, sans doute mon préféré). Ajouté à ça une bande sonore incroyable, et qui méritait bien une soirée de lancement différente, sous forme de concert prouvant que la musique possède une part importante dans ce titre. Au programme, vous retrouvez notamment Carpenter Brut, The Toxic Avenger, Waveshaper ou encore KN1GHT, et la bande colle juste parfaitement, avec pour but de faire monter la pression, mais aussi l’excitation à l’idée de mener à bien vos combats contre ces boss. Les amateurs d’électro ne peuvent qu’apprécier, mais les autres devraient (au moins) enjouer.

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Trophées
Pour commencer, sachez que le mode Promenade (la difficulté la plus faible) vous bloquera l’acquisition des trophées, mais si vous êtes un Furi-eux du défi, vous risquez de trouver votre bonheur pour ce platine qui s’obtiendra au mérite, car nécessitant notamment de réussir des speedrun au timing exigeant.

Trophée Platine Trophées Or Trophées Argent Trophées Bronze Voir la liste des trophées pour Furi Trophées Bronze Trophées Argent Trophées Or Trophée Platine

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Et donc ?
Des boss magnifiques couplés à une bande son qui colle parfaitement au combat, et Furi donne envie de se transcender pour réussir le chouette défi proposé. Gratuit sur le PS+ pendant tout le mois de juillet, il vaut le détour même si c’est juste pour le terminer en mode Promenade pour les plus réticents d’entre-vous. Les autres lutteront avec plaisir pour réussir en mode Furi.

Note : 8/10 (test réalisé par JohnCouscous)

[TEST] Furi sur PS4
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Un avis sur « [TEST] Furi sur PS4 »

  • 30 juillet 2016 à 12 h 19 min
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    Excellent tout simplement !
    Les boss sont tous différents avec des patterns bien à eux.

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